lundi 9 décembre 2019

A la rencontre des oiseaux migrateurs

Si la première sortie a dû être reportée pour cause de pluie, samedi dernier un petit groupe a pu suivre Jean-Jacques Masson le long de la rivière de Daoulas, de la pointe du Bindy à Daoulas. Deux longues vues, des jumelles... du café et des gâteaux pour la pause : la matériel indispensable pour cette matinée.

Première pause au Bindy et déjà les premières observations : des harles huppés -"des oiseaux punk à cause de leur crête" s'amuse Jean-Jacques-  circulent, occupés à pêcher. Un peu plus loin, des grèbes à cou noir, quelques cormorans...













Après un peu de cheminement, nouvel arrêt pour observer des huîtriers pie et des tournepierres à collier. L'arrêt au Roz permettra de faire connaissance avec un groupe de bécasseaux variables et des plongeons arctiques. Mais tout le monde retiendra l'étape de Men Cleuz et le spectacle offert par une grèbe aux prises avec une anguille qu'elle finira par manger entièrement.
La liste des oiseaux observés : aigrette garzette, bécasseau variable, bécassine des marais, canard colvert, canard siffleur, chevalier gambette, courlis cendré, goéland argenté, grand cormoran, grèbe à cou noir, grèbe castagneux, harle huppé, héron, huîtrier pie, mouette rieuse, plongeon arctique, tadorn de Belon, tournepierre à collier, vanneau huppé.

dimanche 1 décembre 2019

Bourse aux plantes


 Malgré le mauvais temps de cet automne, une quarantaine de jardiniers se sont retrouvés pour notre bourse aux plantes, à la salle Ty Kreis Ker de Saint-Urbain. Les questions et conseils ont été bon train devant les différentes tables proposant boutures, fruitiers, graines... Certaines insolites comme les cyclanthères (une cucurbitacée originaire de la cordillère des Andes), d'autres plus "classiques" comme des camélias ou des plants de céleri. Et tout le monde y a trouvé son bonheur.

Construction de grilles pour piège à frelons.



dimanche 27 octobre 2019

Le matériel à moteur en questions












Entretien et petites réparations sur le matériel à moteur : Roger, un ancien mécano, était l'invité de notre dernière séance, à Saint-Urbain. Devant un public attentif -plus d'une trentaine de personnes- il a commencé par rappeler les différences entre les moteurs 2 temps et 4 temps. Puis, pour chaque type de motorisation, il a détaillé les interventions à prévoir. "Car pour éviter les pannes, mieux vaut prévenir et assurer un bon entretien de son matériel", expose t'il.

 - Moteur 2 temps. Le plus important, c'est le carburant, mélange d'essence et d'huile. "L'idéal est à 3 %, estime Roger, car s'il n'y a pas assez d'huile, le moteur peut se gripper." Et plutôt que de faire son mélange, il est bon de prendre le mélange prévu par le constructeur, "au moins pendant la période de garantie". Une fois par an, il faut contrôler la bougie, voire la changer. Et ne pas oublier de nettoyer le filtre à air. Avant de remiser son matériel pour quelques mois, il est bien de laisser un fond de carburant.

- Moteur 4 temps. Pas de problème de mélange, l'essence et l'huile étant séparés au départ. Mais il faut assurer une vidange d'huile par an. "A effectuer moteur à chaud, préconise notre mécano, pour qu'il ne reste pas de dépôt au fond du carter." Pour ce type de moteur, le point faible c'est la poussière. Le nettoyage du filtre à air est donc impératif au moins une fois par an.
Petite astuce pour le nettoyage des tondeuses : toujours les coucher du côté du pot d'échappement "pour éviter que l'huile ne passe dans le carbu". Et pour changer ou affûter les lames, toujours utiliser des gants.
Parmi les petites réparations, Roger indique comment changer la ficelle d'un lanceur, en prenant soin de ne pas défaire le ressort. Ou encore utiliser du "Start pilote" directement dans le filtre à air si le moteur ne démarre pas après une longue période d'inactivité. Autre astuce pour desserrer facilement la bougie ou les boulons des lames de tondeuse : penser à mettre un peu de graisse avant de les visser. 

dimanche 20 octobre 2019

Assemblée générale : une sortie pour les 10 ans et un nouveau président


L'Assemblée générale de l'association s'est tenue vendredi 18 octobre à la salle Ti an Holl de Saint-Urbain devant une trentaine de personnes. L'occasion de revenir sur le programme de l'année, la création de la grainothèque, la participation à l'opération "Jardiner c'est naturel" à Kerliver, des sorties ornithologiques avec Jean-Jacques Masson.
Cette année a également été celle du 10e anniversaire de Café Jardin. "Pour marquer le coup, nous vous proposons une sortie d'une journée à l'île de Batz avec visite commentée du jardin Georges Delasselle, a annoncé la présidente." Une partie des frais de cette journée sera prise en charge par l'association.

Il a également été décidé de reconduire des sorties ornithologiques. Après le chant des oiseaux, cette fois il sera question de l'observation des migrateurs pendant l'hiver.
Sinon, pour 2020,  l’association continuera ses séances sur un rythme mensuel, le dernier samedi du mois sauf exception, avec une interruption en juillet et en août et la cotisation reste fixée à 5 € par an. Parmi les thèmes qui seront abordés, fabriquer des nichoirs et abris pour les auxiliaires du jardin, la taille des fruitiers, les associations de plantes au potager, l'entretien des arbustes et des vivaces.
La commande groupée comprendra du terreau et d'autres produits (film noir, voile anti-insectes, engrais verts). Il a été décidé de reproposer les modules pour pièges à frelons. Seront mis à l'étude, du produit anti-limaces bio et des outils pour désherber (le Pic Bine).
Enfin, le nouveau conseil d’administration et le nouveau bureau ont été élus. Jean Petitbon, pris par d'autres activités, a souhaité quitter le conseil, tout en continuant à faire partie de l'association : "Je tiens à saluer son travail et à le remercier pour son engagement à nos côtés", a souligné la présidente. Deux nouveaux membres viennent rejoindre le conseil : Solange Le Gall et Olivier Morvan. 
Au bureau, changement de présidence : Catherine Colombéron a laissé la place à Maurice Guellec. Elle prend le poste de secrétaire, épaulée par Solange Le Gall. Laurence Fohanno reste trésorière.


mardi 28 mai 2019

Sur les traces des "mauvaises herbes"

 Elles nous envahissent, sortent dès que l'on donne un coup de bêche, étouffent parfois nos cultures... les "mauvaises herbes" sont souvent la bête noire du jardinier. Jean-François Glinec et Alain Guichoux, deux botanistes  émérites, ont servi de guide à notre groupe autour des serres d'Estelle Martinaud à Sait-Urbain, pour nous faire voire ces adventices sous un autre jour.
"Il faut savoir qu'il y a de nombreuses graines dans la terre, commence Jean-François Glinec, et qu'elles peuvent y rester en dormance pendant des dizaines d'années." Du coup, dès que le sol est "perturbé" - par la préparation d'une parcelle potagère par exemple- ces opportunistes pointent le bout de leurs feuilles. "Si on laissait faire la nature, un an plus tard cette parcelle serait remplie de graminées. Et encore plus tard, par des arbres. c'est le retour de la forêt."
Au fur et à mesure de la déambulation, nos deux botanistes présentent les différentes plantes rencontrées. Ici des chardons et des rumex, signes d'un sol riche. Le plantain majeur, lui, trouvera sa place sur des terres tassées, en général des lieux de passage. Le mourron blanc, ou mourron des oiseaux, est un bon signe et marque les terres équilibrées... et même des géraniums sauvages. saviez-vous que le Finistère en compte une dizaine de variétés ?
La balade se termine à Trévarn, près de la brasserie, pour le traditionnel café-gâteaux.
Pour aller plus loin, Jean-François Glinec a présenté un petit dépliant : "50 plantes communes de Bretagne", classées par couleur de fleurs. On peut se le procurer chez Nature et découvertes ou auprès de Jean -Francois Glinec pour la somme de 3 euros.

dimanche 19 mai 2019

A la découverte du chant des oiseaux


Une douzaine de personne a répondu présent ce dimanche pour la sortie sur le chant des oiseaux proposée par Jean-Jacques Masson. Une balade dans la campagne depuis Malanty (Irvillac) jusqu'au bois du Gars pour tenter d'identifier les oiseaux présents par leur chant.
Mésanges, merles, verdiers, troglodyte, roitelet, grimpereau... à chacun sa phrase musicale. Pour les reconnaître plus facilement, Jean-Jacques donne quelques indications: "il faut trouver une phrase qui rappelle le chant. Là, c'est un pouillot véloce. On dit qu'il chante "Tchiff, tchaff, tchiff, tchaff". Cela aide à les mémoriser." Au fil des arrêts, Jean-Jacques raconte la vie de chacun des oiseaux croisés. Certains se laissent même apercevoir. Une belle matinée qui se termine autour de gâteaux, comme il se doit, et avec l'envie de recommencer.

samedi 18 mai 2019

La grainothèque est ouverte

Arroche, haricots ou soleils... quelques unes des graines que l'on pouvait trouver samedi, pour l'ouverture de notre grainothèque. Elle occupe un espace dédié à la bibliothèque Les mille feuilles de Saint-Urbain. Dans cette vaste étagère, vous trouverez deux boîtes (légumes-fruits et aromatiques-fleurs) destinées à recevoir vos sachets de graines, des modes d'emploi de la grainothèque, les livres de l'association et des informations sur notre programme.
Pour faciliter le fonctionnement, des sachets de couleur (vert pour les légumes, orange pour les aromatiques et jaune pour les fleurs) sont à disposition pour les dépôts de graines. N'oubliez pas de remplir les différentes rubriques -variété, date de récolte...- pour aider les futurs receveurs. Vous pouvez déposer vos graines librement : pas besoin d'être abonné à la bibliothèque ni à l'association Café Jardin. De la même façon, vous pouvez librement venir chercher des graines. Simplement, si vous prenez, pensez également à donner lorsque l'occasion se présentera.
Concernant les livres de l'association, ils pourront toujours être empruntés par les adhérents de Café Jardin, même s'ils ne sont pas abonnés à la bibliothèque. Et les abonnés de la bibliothèque pourront désormais les emprunter, sans être abonnés à l'association. Le fond sera régulièrement
complété ; à commencer par deux abonnements à des journaux spécialisés en jardinage.

Sur ce site, vous retrouverez le mode d'emploi de la grainothèque, la liste de nos livres, des informations pratiques sur les graines à la rubrique "grainothèque/bibliothèque" (voir ici).
La bibliothèque Les mille feuille est située dans le bourg de Saint-Urbain (derrière le salon de coiffure). Elle est ouverte le lundi de 16h00 à 18h00, le mercredi de 10h30 à 12h00, le jeudi de  20h00 à 21h00, le vendredi de 16h30 à 18h30 et le samedi de 10h30 à 12h00.



mardi 7 mai 2019

Premiers pas en biodynamie

C'est par une après-midi un peu fraîche d’avril que nous avons été accueillis par Marie Pierre et Hubert à Pencran. C’est là que Jacques Rivoalan « agriculteur passionné » de l’association « Buez an douar » a exposé, devant 35 personnes, une partie de son savoir et de ses expérimentations concernant l’agriculture en biodynamie.
Tout d’abord qu’est-ce que la biodynamie ? Bio= vie,  dynamie = mouvement. L'agriculture biodynamique a été crée par Rudolph Steiner en 1924. « Elle assure la santé des plantes et du sol... pour une alimentation saine pour les animaux et l'homme. » Discipline complexe et multifactorielle, la biodynamie c'est l'art de favoriser la germination et la croissance des plantes en tenant compte des différentes influences lunaire et astrales autant que celles des éléments (eau,  lumière...).
Il faut savoir que l'on ne maîtrise pas tout  mais qu'on peut juste aider au bon développement des plantes. Ainsi les semailles selon le cycle lunaire  annuel  permet d'éviter certains affaiblissements et maladies des plantes

Jacques Rivoalan nous a expliqué l'importance de la lune montante et descendante, puis a évoqué différentes préparations (cornes de bouse de vache...) susceptibles de dynamiser le sol et aussi la maturation du compost. Préparations qu'il utilise quotidiennement. Selon lui, compte tenu de l’état actuel de notre terre qui a tendance à se minéraliser, il est aussi essentiel de favoriser sa communication  avec les autres planètes ; pour se faire certaines préparations, comme la « bouse de corne » et la « silice de corne » sont préconisée.
Comme à l’accoutumée, la réunion se termine dans la bonne humeur autour de quelques bouteilles de cidre, de café et des gâteaux d’usage.

mercredi 3 avril 2019

Savoir conduire une vigne




C'est sous un soleil radieux que les amis du coteau du Fogot, à Loperhet, nous ont accueillis sur le thème:(création,entretien et taille de la vigne).
Joël Porcheray , membre de l'association Loperhétois d'adoption mais natif de Bourgogne nous a présenté les différentes étapes de la plantation à l'entretien du vignoble.
Tout d'abord un historique sur la vigne en Bretagne, la plus ancienne serait celle que le roi Gradlon aurait donné à Saint Gwennolé à Hanvec au 5° siècle, le vin était surtout destiné au clergé et à la noblesse, mais avec le refroidissement climatique du 11 siècle et surtout avec l'ordonnance de Colbert qui interdit la vigne en Bretagne et en Normandie au profit de la pomme , elle a entièrement disparu. Une loi Européenne datant du 01/01/2018 permet aujourd’hui la commercialisation du vin dans ces régions.
L'association est toute récente : les premiers pieds ont été plantés en mai 2018 ; 300 pieds greffés pour moitié de porte-greffe américain (3309 et riparia ) avec greffage Chardonnay, 100 autres pieds greffés pinot beurot (pinot gris d'Alsace)viendront cette année compléter le vignoble. La vigne pousse dans n'importe quelle terre mais préfère les terres pauvres et le choix du porte greffe sera adapté à la nature du sol. Le porte greffe américain a été choisi car il résiste au phylloxéra (puceron), une autre maladie, la flavescence doré causé par un insecte (cicadelle) dont le principal prédateur est la mésange. L'année dernière suite à une petite attaque de mildiou, l'association a opté avec succès pour un traitement au bicarbonate de soude dilué à 1% avec adjonction de savon noir. Il est possible d'utiliser le bicarbonate de potassium et du souffre en cas d'attaque d'oïdium. La commune étant en zéro phyto, le sulfate de cuivre est à proscrire. La vigne est auto féconde mais peut subir la coulure en cas de mois de juin pluvieux,
Joël a évoqué les tailles. La vigne est une liane, on ne pourrait la laisser pousser sans limite
(production plus faible et de moins bonne qualité). Il existe 3 méthodes : en gobelet, guyot et cordon royal. L'association va utiliser la méthode guyot double( le sol étant riche). La taille de formation dure 4ans : 1ère année, tailler court à 2 yeux ; les autres années, tailler en fonction de la forme définitive que l'on veut donner. Puis vient la taille de production: le premier bourgeon n'est jamais fructifère, le second l'est rarement; les meilleurs bourgeons sont les 4, 5 ,6. En guyot double, deux baguettes de 5, 6 ,7 bourgeons attachées à un fil à l'horizontal et un autre composé d'au moins un courson de 2 yeux destiné à produire du bois, la taille se faisant en mars. Pour faire simple, quand on ne sait pas, il vaut mieux tailler long.

A la plantation, enlever toute la matière organique (adventices) et l'évacuer (en compost pour le potager par exemple). Quand l'implantation de la vigne est suffisante et pour favoriser l'enracinement, l'association va semer un mélange de 4 herbes (1 graminée, légumineuse, plantes mellifères) en concurrence avec la vigne. Enfin, la vigne sera pallissée sur 4 fils, le premier à 40 cm du sol.
C'est en 2021 que l'association espère obtenir sa première récolte. Pour 400 pieds, 500 à 600 litres sont attendus les bonnes années. Faire du vin est autre métier; les vignerons du sud de la France sont confrontés à la montée du taux d'alcool dans le vin a cause du réchauffement climatique; La Bretagne deviendra sans doute une nouvelle région viticole!!!!


Encore merci à l'association le coteau du Fogot et à Joël qui nous à transmis sa passion.





lundi 25 février 2019

Un potager en une demi heure

Démarrer et réussir son potager en n'y consacrant qu'une demi-heure maximum par jour, c'est le défi relevé par Laurent Ranou, jardinier de l'Ecomusée des Monts d'Arrée, lors de notre dernière séance. Nous étions une soixantaine réunis dans le jardin de Laurence, débutants ou jardiniers plus aguerris, pour apprendre ou parfaire nos techniques. Le "terrain de jeu" sera deux carrés potager préparés à l'automne : désherbage, couverture de feuilles et de cartons.
Pour commencer, Laurent expose les grandes lignes du fonctionnement du sol. "Ce type de carré, entouré de pelouse, est idéal car la pelouse est riche en micro-faune qui va aussi venir dans nos carrés. En effet, bactéries et champignons dégradent les feuilles mortes et produisent de l'humus pour nourrir nos futurs légumes." Sans oublier l'action d'aération de la terre des vers de terre.
Donc, le futur potager -ou l'agrandissement de l'existant- doit se penser à l'automne en recouvrant le sol de feuilles mortes ou de cartons (apport de carbone) et de BRF (bois raméal fragmenté : broyat réalisé en mars-avril lors de la montée de sève) ou de déchets de plantes (apport d'azote). "C'est ce bon équilibre entre carbone et azote qu'il faut rechercher. Car attention, le trop plein d'azote va se traduire par le développement de maladies et provoquer plus d'attaques de ravageurs."

Le terrain ainsi préparé, reste à savoir quand commencer les semis ou plantations. Déjà, il est bon de connaitre un peu mieux sa terre. A commencer par son ph. "J'utilise ce lecteur, présente Laurent. Généralement ici la terre est trop acide (ph inférieur à 7) et il faut prévoir un amendement de chaux, plutôt à l'automne ou de cendres de bois, au début du printemps. Et ne pas trop en ajouter !" Un petit outil qui permet également de connaître la luminosité et de mieux installer les plantations en fonction de leur besoin en soleil.
"Ensuite, il faut que la terre ne soit pas trop mouillée. Elle doit être friable. On s'en rend vite compte en en prenant une poignée que l'on serre. Si elle reste en boule, il est trop tôt pour la travailler." Enfin, dernier test : prendre la température de la terre. Chaque plante ayant une température idéale de germination (voir ici), il ne sert à rien de semer trop tôt si la terre n'est pas assez chaude.
sur 6 carrésEn attendant, il est toujours bon de préparer son plan de jardin. "C'est indispensable ! assure Laurent. Comme ça, on se rappelle d'une année sur l'autre ce que l'on a planté pour permettre une bonne rotation des cultures. Pour me simplifier le travail, chez moi j'ai découpé le jardin en six zones. Cela peut être des carrés comme ici. Dans le premier, je fais un bel apport de compost pour y installer des légumes fruits, très gourmands. Puis, l'année d'après, ces légumes passeront dans la parcelle n°2, et ainsi de suite (voir plan ci-joint).
Dernière astuce pour gagner du temps : faire des semis en pots ou mini mottes, sauf carottes et radis qui doivent être semés en place. "Ainsi, lorsque l'on repique, les plantes sont plus fortes et résistent mieux aux limaces, par exemple. Et il n'y a pas de trous dans les lignes."
Ne reste plus qu'à s'y mettre !






mardi 29 janvier 2019

Comment entretenir son jardin au naturel (désherber, enrichir, traiter)

Pour notre première séance de l'année, 90 personnes sont venues s'informer de l'après pesticides au jardin. 
Charly Rio de la maison de la Bio de Daoulas, notre animateur de séance, a commencé par un rappel de la loi l'Abbé, applicable aux particuliers depuis le 1er janvier 2019: Interdiction de vente, d'achat, d'utilisation ou de détention de pesticides, sous peine d'amende de 1500 € et ou d'emprisonnement de 6       mois.
 Puis nous avons débattu des solutions alternatives que nous pourrions mettre en place pour remédier à cette interdiction.
1) Désherbage
-  Aménager les allées et les cours afin de réduire les interventions.
- Choisir des méthodes adaptées aux surfaces et aux besoins.
Méthodes manuelles, mécaniques, thermiques.
Produits naturels (eau chaude, gros sel, vinaigre blanc, produits autorisés en agriculture biologique).
Attention toutefois à leur emploi excessif (ex ; gros sel, vinaigre blanc) au risque de polluer les sols ou les eaux des rivières.
-   Admettre sur les espaces herbés (pelouses ou autres) la présence de certaines adventices et utiliser des moyens mécaniques pour les extraire ou réaliser des tontes moins rases afin de diminuer leur présence.
2) Enrichir et protéger
- Utiliser des amendements naturels tels que le compost, le fumier, l'urine diluée, engrais verts, goémon, cendre de bois (1 poignée /m²), les purins de plantes:
a) Purin d'ortie (azote) pour le développement des feuilles.
b) Purin de consoude (potasse) pour le développement des fruits.
c)  Purin de prêle en insecticide
-  Privilégier les paillages afin de réduire les désherbages et prévenir l’assèchement des sols par évaporation.
Attention à l'utilisation de la chaux qui donne de très bon résultats à court terme, mais devient un désastre si elle n'est pas associée  ou compensée par des compléments nécessaire pour l'équilibre du sol.
Souvenez vous du dicton: les chaux enrichissent les pères mais ruinent les fils.
Après midi donc riches en échanges. A nous de trouver les bonnes méthodes et solutions pour jardinier en l'absence des pesticides.
Merci à Charly Rio.