mercredi 16 décembre 2015

CAFE JARDIN PREPARE NOEL



Ambiance de fête samedi dernier pour la dernière séance de l’année du Café Jardin. Réunis chez Christine Bourgon à l’Hôpital-Camfrout, 25 adhérents se sont essayés à la réalisation de bredle, les traditionnels petits gâteaux de Noël alsaciens (voir recettes) et la fabrication de couronnes décoratives à base d’osier et de feuillages.
 
  
 
Côté cuisine, des petits groupes se sont installés autour des tables pour confectionner à tour de rôle cinq types de gâteaux différents. A chaque fois, Christine était là pour montrer le bon geste, donner une explication, raconter une anecdote.





Le beau temps étant de la partie, chacun a pu ensuite se retrouver sur la terrasse pour feuilleter les livres de la bibliothèque du Café jardin ou réaliser des couronnes de Noël.

 

Cette fois, si la séance s’est achevée sur la dégustation des gâteaux, ce n’était pas accompagné d’un café comme habituellement mais d’une rasade de vin chaud servie dans une « grolle », la traditionnelle coupe de l’amitié savoyarde

               JOYEUSES FETES DE FIN D’ANNEE A TOUS

mardi 1 décembre 2015

Echange de plants


Graines de courge de Siam ou de maïs rouge, pieds de kiwi, de framboisiers, hémérocalles, papyrus, brassée d’osier…


  Samedi dans la salle Ty Kreis Ker de Saint-Urbain les jardiniers partageurs ont répondu présent au Café-Jardin

Environ 70 personnes sont passées dans l’après-midi déposer leur « trop plein » de végétaux ou simplement en emporter de nouveaux à acclimateur dans leur jardin
 
 

 A chaque table, conseils de plantation, de taille ou sur l’usage de certaines plantes.


C’était également l’occasion de feuilleter les ouvrages de la nouvelle bibliothèque avant d’emprunter le livre de son choix. 

Et de prendre connaissance de la nouvelle commande groupée de terreaux et amendements réservée aux adhérents de l’association (5 € pour l’année).
Comme souvent, les discussions se sont poursuivies autour du traditionnel café ou verre de cidre, sans oublier les gâteaux !


samedi 24 octobre 2015

Assemblée générale : la bibliothèque est lancée

Présentation de la bibliothèque itinérante et du programme 2016, les deux points forts de l’assemblée générale de l’association Café Jardin de Saint-Urbain qui s’est tenue jeudi soir à la salle Ty an Holl de la commune devant une trentaine de participants.  L’occasion également de faire le bilan de l’année écoulée : l’association affiche 120 adhérents répartis sur 35 communes.

Désormais, Café Jardin dispose d’une bibliothèque itinérante. Le projet a pu voir le jour grâce à l’augmentation de la subvention municipale de Saint-Urbain et d’aides du Crédit Agricole dont un chèque de 300 € en remportant le premier prix des Trophées de la vie locale. Modeste pour l’instant, la bibliothèque compte une quarantaine de titres, « des livres qui traitent des différents aspects du jardinage au naturel, a présenté Catherine Colombéron. Ils pourront être empruntés gratuitement par les adhérents à l’issue de chaque séance. Et nous enrichirons le fonds au fur et à mesure des nouvelles parutions ou des envies et besoins de nos adhérents.» La liste des ouvrages est consultable sur le site de l’association (rubrique bibliothèque).
Pour 2016, l’association continuera ses séances sur un rythme mensuel, le dernier samedi du mois sauf exception, avec une interruption en juillet et en août et la cotisation reste fixée à 5 € par an. Parmi les thèmes qui seront abordés, la connaissance de sa terre et comment l’améliorer, la greffe des pommiers, la création d’un poulailler ou des idées d’aménagement. Il est également question d’inviter Philippe Munier, le M. Jardin de France Bleu Breizh Izel, pour une séance dédiée à la taille des fleurs et des arbustes.


Enfin, le nouveau conseil d’administration et le nouveau bureau ont été élus. Catherine Colombéron succède à Fanch Dantec  au poste de Président (ce dernier restant membre du CA). Les autres élus sont : Christine Kerdoncuff (secrétaire), Jean-Petitbon (Trésorier), Irma Conq (trésorière adjointe), Marie-Pierre Hollécou,  Laurence Fohanno, Adeline Poulmarch, Anne-Marie Gourmelin, Jean-Pierre Corre et Daniel Depretto.

lundi 12 octobre 2015

Comment être autonome pour les semences ?


Produire ses semences et aller vers l'autonomie : c’était le thème de la rencontre Café –Jardin du samedi 3 octobre. Nous nous sommes retrouvés à 25 Chez René et Malou Léa dans leur ferme de Kergoarat à Plouescat. René et Malou sont cofondateurs de l'association Kaol Kozh (vieux chou en breton) dans le but reproduire et de sauvegarder d'anciennes variétés locales en  fruits et légumes.
 Il y a 25 ans,  ils décident d'arrêter l'agriculture conventionnelle :  « On devait traiter beaucoup nos salades, ça nous rendait malades et en voyant le petit à côté de moi, je me suis dit que ça ne pouvait pas continuer » raconte René.
La conversion à la bio n'a pas été facile, à l’époque ce n’était pas très répandu. Ils ont dû faire face aux railleries des voisins et se défendre face aux organisations agricoles conventionnelles qui imposent leurs diktats à toute la profession maraîchère. Petit à petit ils avancent en se regroupant avec d'autres comme eux. Ils créent l'APFLBB (Association de Producteurs de Fruits et Légumes Bio de Bretagne) qui dépose la marque « BIOBREIZ » avec un cahier des charges très exigeant qui refuse les CMS (Stérilité Mâle Cytoplasmique) une méthode de castration génétique comparable aux OGM et tolérée par le label AB.
Avec l’aide de chercheurs de l’Inra, ils créent une station d'essai au lycée de Suscinio pour mettre au point des variétés adaptées à la Bretagne. René ressort des variétés anciennes oubliées et se constitue une gamme de plantes porte-graine : le chou de Lorient, le brocolli violet du cap, l’oignon rosé d’Armorique, etc. Comme une seule ferme ne peut pas produire toutes les semences potagères, ils s’associent avec d’autres et créent Kaol Kozh  pour organiser la sélection et la multiplication des semences à l’échelle delà Bretagne.
 Kaol Kozh est ouverte aux paysans, jardiniers, consommateurs et associations. Plusieurs d’entre nous ont adhéré ce jour là et sont repartis avec des graines. La graine n’est pas facturée, la cotisation (5 euros) rémunère le service.
Pour en savoir plus nous vous invitons à aller sur les sites de Biobreizh et de Kaol kozh

mardi 23 juin 2015

A la découverte des algues

Samedi, le Café Jardin avait donné rendez-vous à Lanildut pour une séance consacrée aux algues. Le groupe d'une trentaine de personnes s'est retrouvé en bord de mer pour un pique-nique "auberge espagnole". L'occasion de déguster quelques préparations avec des algues, histoire de se mettre dans le ton.




Puis, tout le monde a poursuivi vers la Maison de l'algue de Lanildut pour une visite des lieux, extérieur et intérieur. Ici, le ramassage des algues a toujours fait partie de la vie du port, l’exploitation du goémont datant du Moyen-Age. Aujourd'hui, il est devenu le premier port d'Europe dans cette spécialité avec 35 000 tonnes d'algues débarquées par an. Des algues qui iront rejoindre les usines de Lannilis et la Forest-Landerneau pour y extraire des gélifiants utilisés dans l'agroalimentaire, la pharmacologie et les industries.
"Les algues sont également de plus en plus utilisées en cuisine, expose le guide. Il faut savoir qu'il n'y en a pas de nocives, mais certaines sont bien meilleures que d'autres." Et les fameuses algues vertes ? "Il s'agit de l'ulve, la laitue de mer. Elle est parfaitement consommable, ce qui est nocif dans son cas, c'est le gaz qui s'en échappe lorsqu'elle s’amasse et se décompose."
La visite se poursuivra autour d'un four à soude. "La cendre qui restait servait à amender les champs et les jardins." Et pour finir par la maison de l'algue.

Quelques algues comestibles à reconnaître

 La dulse. La dulse est une algue rouge formant des touffes denses pouvant atteindre un mètre de long. Elle se consomme crue en salade. Sèche, elle peut être utilisée comme condiment ou épice.
 La laminaire. Il existe différentes variétés de laminaires. La plus couramment utilisée en cuisine est la "digitata", le "Kombu". Un petit morceau dans l'eau du riz ou des légumes secs les fera cuire plus vite. Elle peut être utilsée comme légume, condiment ou pour réaliser des papillotes (après l'avoir fait blanchir).
L'osmondea. Cette algue rouge ressemble à une mini fougère (d'où son nom latin). C'est sans doute la moins connue mais son goût poivré en fait la reine des tartares. Elle a d'ailleurs longtemps servi de condiment.
Le haricot de mer. Fixé par un petit disque au niveau des rochers, l'himanthalia elongata présente des lanières qui se divisent en deux de façon régulière. Elle est généralement utilisée cuite à la façon des haricots verts. Peut entrer dans la composition d'un tartare.

L'ulve. Egalement appelée laitue de mer, cette algue se détache facilement et doit sa mauvaise réputation à sa capacité à croître en absorbant du nitrate. Dans des eaux saines, elle est pourtant une très bonne comestible très riche en vitamine C. Elle se prête à de nombreuses préparations : tartare, condiment, soupe, papillotes...


La sargasse. Cette espèce originaire du Japon est arrivée sur nos côtes avec les huîtres. Elle se distingue par sa multitude de petits flotteurs latéraux portés par un court pédoncule. Si vous les croquez, vous retrouverez le goût du petit pois cru.


lundi 1 juin 2015

Accueillir des plantes sauvages dans son jardin

Claudine COAT a eu la gentillesse de nous inviter pour nous faire découvrir les nombreuses plantes sauvages qu'elle accueille dans son jardin alors que beaucoup de jardiniers les combattent.

Ce sont 25 personnes qui ont écouté cette passionnée de plantes aromatiques et médicinales nous expliquer toutes les possibilités de tirer profit de ces plantes .

Nous avons découvert un jardin spectaculaire tant en organisation (tout se côtoie et semble en harmonie avec son voisin (bourrache, capucine, guimauve, souci, lierre terrestre, bardane, rose trémière, choux perpétuel, origan, consoude, trèfle violet, plantain, aubépine, gaillet gratteron, armoise, tanaisie, tussilage,angélique, origan, onagre, pavot de Californie, raifort, etc.)
Les plantes poussent au gré de leur humeur. Claudine n'intervient uniquement que pour la cueillette et y mettre un peu d'ordre.



Toutes ces plantes (peut être plus de 100 espèces) lui permettent de faire des confitures (ex: aubépine), des sirops (ex: fleurs de sureau), liqueur (ex: céleri), du miel(ex: pissenlit), des conserves (ex: graines de capucines au vinaigre de cidre), des onguents, des pestos variés, etc.

Le public, très intéressée, l'a assailli de questions tout au long de la visite et pendant l'instant dégustatif qui a suivi.
Bien sûr, Claudine nous avait préparé des supports écrits qui relataient les bienfaits de chaque plante, informations qu'elle a acquises au fil de ses recherches.

Chacun pourra en faire de même en consultant les sites ou les revues spécialisés.

mardi 12 mai 2015

Un après-midi de découvertes à Trévarn

Samedi 2 Mai , l'association Café jardin a invité tous ses membres à la chapelle de Trévarn.
Plus de cinquante personne se sont retrouvées dans ce bel édifice du XVIII e, pour écouter
Jérôme Vassal, responsable service ingénierie environnementale au Syndicat de bassin de l'Elorn. Ce dernier a donné des conseils et mené une réflexion avec ces passionnés de la nature sur le comportement à avoir face aux plantes identifiées comme invasives : Renoués, Herbe de pampa, Griffes de sorcières, Ail triquètre, Rhododendron pontique, Laurier palme…

Une plante invasive est une espèce exotique introduite intentionnellement ou non dont la prolifération dans le milieu naturel provoque des bouleversements importants. Beaucoup d'expériences de gestion sont en cours sans qu'il soit possible de conclure à leur efficacité.


Les documents réalisés par le Syndicat de bassin de l'Elorn : http://riviere-elorn.n2000.fr/la-gestion-du-site-de-l-elorn/gestion-integree-au-sage-elorn

Après deux bonne heures de discussion , le groupe a quitté la chapelle pour retrouver non loin de là les serres d'Estelle Martinaud . Cette jeune maraîchère produit depuis deux ans de très beaux légumes et fruits sans utiliser de pesticide, en associant les plants les uns aux autres, en ne travaillant jamais la terre dans ses serres et en laissant la matière organique sur le sol. Elle a répondu aux nombreuses questions de nos jardiniers amateurs. Elle a deux cents variétés différentes de légumes, beaucoup d'anciennes espèces qu'elle met en vente directe toute l'année.

Techniques de jardinage sur sol vivant :
http://jardinonssolvivant.fr/les-bases-du-jardinage-sol-vivant


Pour terminer agréablement cet après-midi, les membres du Café jardin ont visité la brasserie de Trévarn nouvellement ouverte juste en face de la chapelle.
Après une année d'efforts et de réflexion, la brasserie s'est mise en marche. Gwenaël Brunet, brasseur passionné, vient de réaliser une de ses recettes à grande échelle (500 litres). Son secret ; un malt de qualité provenant de l'une des plus anciennes malteries traditionnelles d'Angleterre, de l'orge brassicole locale et un excellent houblon originaire d'Alsace et de Belgique. Il a pour projet de cultiver et utiliser un houblon endémique.
La bière doit rester un mois dans le fermenteur avant d'être mise en bouteilles pour y sommeiller un mois encore… Nous avons découvert la “Mignonne”, une belle blonde à l'accent anglais que les connaisseurs qualifient de “Pale Ale”.
Notre brasseur assure lui aussi la vente directe de ses produits.
http://www.brasseriedetrevarn.fr/
Mais on peut aussi les trouver dans le magasin de producteurs de Goasven.
Cette belle journée s'est terminée par une dégustation de bière artisanale accompagnée du traditionnel café gâteaux où les habitués échangent plants, commentaires et divers conseils .

Journée Porte ouverte d'Estelle et Gwen le 4 Juillet.




mercredi 25 mars 2015

Réussir de beaux semis


Notre dernière réunion était consacrée aux semis. Pour l'occasion, Stéphane Corre, du lycée horticole de Châteaulin, est venu nous prodiguer ses conseils. Un grand merci à Hubert et Marie-Pierre Hollécou qui ont accepté de recevoir dans leur jardin à Pencran près de 50 personnes (le soleil était là mais le vent froid dominait...le café et les gâteaux ont été appréciés en fin de séance !).
Pour commencer, petit rappel sur le terreau: celui pour les semis doit être drainant, la tourbe blonde est indispensable (elle sera disponible le 28 mars au lycée horticole de Châteaulin où le lycée organise une journée porte ouverte de 9 heures à 17 heures. Il nous faut pour l’année prochaine organiser la gestion des commandes et du stockage).
1er conseil : Une petite graine doit être semée dans un contenant adapté à sa taille. Très petit contenant pour des graines minuscules et plus grand pour des graines de potiron par exemple, quand on sème en godet. Si l’on sème en terrine (bac ou caisse en plastique) les graines seront plus ou moins serrées en fonction de leur taille. La terrine ou le godet seront toujours percés.
Quand on repique un plant il faut toujours le faire dans un contenant adapté à sa taille.
Le terreau sera tassé sur toute la surface du semis. La graine sera posée sur la surface.
2ème conseil : A quelle profondeur mettre la graine ?
Réponse : Recouvrir d’une épaisseur représentant 2 fois la taille de la graine (en tamisant le terreau sur le semis). Pour les plantes d’ornement on peut recouvrir avec de la vermiculite (minéral naturel), pour les légumes avec du kaolin, sable fin de rivière qui sert à faire des enduits dans le bâtiment et que l’on peut trouver chez les marchands de matériaux
3ème conseil : L’arrosage se fera par bassinage (on plonge le support des semis dans un récipient contenant l’eau, la capillarité fera le reste en humidifiant la graine par-dessous et l’on ressort le support qui ne sera jamais recouvert d’eau). L’arrosage se fera toujours de cette manière et de façon équilibrée. Trop d’eau ne permettra pas d’obtenir des plants forts).
4ème conseil : Ne pas repiquer les plants du semis quand l’enracinement est insuffisant. En godet, par exemple, en poussant avec un stylo ou un bout de bois sur le fond du semis le plant vient de façon homogène si les racines se sont développées, si le terreau s’effrite l’enracinement est insuffisant.
5ème conseil : Les semis ne réussiront que si la chaleur et l’exposition sont gérés correctement.

6ème conseil : Les ravageurs de semis sont la pourriture car l’on a trop arrosé et les Sciaridaes, minuscules insectes volants de quelques millimètres que Stéphane Corre combat en collant sur le coté de ses supports de semis des plaquettes engluées qui vont dépasser verticalement le support (ces insectes survolant les semis à 20 centimètres se feront prendre).



dimanche 1 mars 2015

Les bons gestes pour la taille des fruitiers




Samedi, plus de 50 personnes ont bravé une météo incertaine pour la séance du Café Jardin au milieu du verger de Jean Petitbon à Daoulas. Invité du jour, Raymond Lachuer, bénévole de Bretagne vivante et coordinateur du projet de verger conservatoire de Ty Dour à Morlaix, venu prodiguer ses conseils en matière d'arbres fruitiers et plus particulièrement la taille des pommiers.
Pour commencer, un peu de vocabulaire avec l'apprentissage des "charpentières" -les branches qui partent du tronc- ou des "coursonnes" -les branches courtes qui portent les fruits... Puis, bien comprendre comment se développe un arbre et le trajet de la sève : "elle va toujours tout droit et monte, explique Raymond Lachuer. C'est pour cela qu'il faut toujours couper les branches du haut au dessus d'un œil tourné vers le bas, sinon la sève va monter trop vite."
Car pour obtenir une bonne fructification, la taille ne s'improvise pas. L’idéal étant de former l’arbre dès le départ -il faut environ deux à trois ans- en lui donnant une forme de verre à pied. "Tailler un arbre ancien est difficile. Ici, les charpentières se sont divisées et il y en a trop. Il va falloir en couper, mais attention ! pas plus d'une à deux par an." Et sécateur en main, Raymond Lachuer passe à la démonstration pratique, répond aux questions, remontre le geste : "en général, il faut couper tout ce qui part en vertical et ne pas oublier qu'un œil qui reçoit beaucoup de sève donne toujours du bois."
Pour lui, la taille ne se pratique pas qu'à la sortie de l'hiver. Il ne faut pas commencer trop tôt, mieux vaut attendre de voir les bourgeons. Sans oublier la taille d'été pour que l’excès de végétation ne se fasse pas au détriment des fruits.

Retrouvez ici, le "pense-bête" de Raymond Lachuer.

dimanche 1 février 2015

Les bons outils du jardinier

Quels outils indispensables pour bien jardiner, comment les entretenir ? Pour cette première séance de l’année, Jean-Pierre Corre avait réuni une vaste palette d’outils qu’il a présentés en imaginant le travail d’un terrain au fil de l’année. « On peut commencer par le nettoyer avec une débroussailleuse… La fourche va servir à rapporter du fumier.»

C’est l’occasion pour certains participants de découvrir des outils comme la grelinette : « je travaille la terre plus vite qu’avec une bêche, précise Jean-Pierre, et avec moins d’efforts. » Ou encore un tire-rumex, un échenilloir, un ancien « cueille-fruits » … Sans oublier un cahier, pour noter ses interventions au potager ou au verger au fil des saisons.

La séance s’est poursuivie quelques conseils de sécurité, de rangement. Et pour finir, l’entretien des outils et plus particulièrement l’affûtage. Binette ou sécateur, Jean-Pierre s’est livré à des démonstrations avec force explications :  Quelle partie de la lame affûter, les bons outils pour le faire…