mercredi 29 janvier 2014

Tous les terreaux ne se valent pas

 

Le ciel a été clément durant l'intervention de Stéphane Corre, du Lycée horticole de Châteaulin samedi dernier. Plus de 40 personnes étaient attentives aux conseils de ce passionné qui prône la culture « bio ».
Il a répondu aux principales questions de « Café jardin ».
Le terreau pour quoi faire ?
Comme enseignant et directeur de production à Châteaulin, il produit dans le terreau (hors sol) des plantes d'ornement et des plantes potagères ; Il gère avec ses élèves les semis, les repiquages et les rempotages.
Peut-on fabriquer le terreau ?
Le terreau est un support de culture naturel qui doit avoir une porosité en air et en eau permettant à la fois l’ancrage des organes absorbants des plantes et leur contact avec les solutions nécessaires à leur croissance. Il doit aussi permettre un bon drainage ce qui est rarement le cas des terreaux commerciaux.
Le terreau est donc préparé par des professionnels capable de répondre à toutes ces exigences.
Quels types de terreau ?
Deux qualités de terreau à base de sphaigne (mousse décomposée sous les effets combinés de grands froids et de chaleur sur des milliers d'années) sont utilisés essentiellement par Stéphane.
Une décomposition en surface, donc plus récente, donnera une tourbe blonde (pour faire simple!) très aérée et plus légère. Le terreau avec cette base nous intéressera car il va nous permettre de réaliser nos semis, nos bouturages, nos repiquages et rempotages, aussi bien pour nos plants potagers que pour les plants ornementaux. Nous avons pu apprécier la finesse de ce terreau professionnel, sa légèreté et son absence d'odeur désagréable.
Une décomposition dans les couches profondes, plus longue, produira une tourbe noire plus lourde, plus compacte. Un terreau avec cette base sera utilisé par les professionnels pour faire des mottes commercialisée en quantité importante.
Des terreaux bio
Stéphane est toutefois conscient que cette tourbe est une énergie fossile, c'est pourquoi il travaille avec d'autres centres de formation sur un moyen de produire un terreau sans sphaigne.
Quelques conseils
Au terreau à base de tourbe blonde, Stéphane propose de rajouter :
- un fertilisant bio (mélange de tourbe brune, de sable, de fumiers séchés, etc.) que l'on utilisera en petite quantité pour un amendement rapide.
- un amendement organique sous forme de granulés pour une dégradation plus lente
Pour qu'un semis soit réussi il faut respecter 3 critères : chaleur, lumière et humidité (préférer un arrosage en petites quantités).
Et ne pas oublier que le pot doit être proportionnel à la taille de la graine ou du plant à repiquer.

lundi 13 janvier 2014

Tout savoir sur les tronçonneuses


Ce café-jardin un peu particulier avait pour thème : l’affûtage des tronçonneuses et conseils de sécurité pour leur utilisation. Une trentaine de personnes dont une équipe de bénévoles du parc des Pâquerettes ont assisté à cette formation animée bénévolement par Robert Dantec, conseiller à la prévention des accidents de travail à la MSA.
Par des phrases percutantes, Robert a sensibilisé les participants sur un certain nombre de règles, vitales, à respecter lorsqu’on utilise une tronçonneuse : « ne pas être seul sur le chantier… une tronçonneuse qui ne coupe pas, c’est un outil dangereux, la tronçonneuse est un outil de précision, si on n’est pas précis, on a son nom dans le journal… ne pas attendre qu’elle ne coupe plus pour affûter… donner quelques coups de lime à chaque plein d’essence… avoir deux chaines sur le chantier ».
Les moyens de protection (casque antibruit, gans, pantalon molletonné, chaussures de sécurité) ont été passés en revue  avec des anecdotes à l’appui démontrant leur utilité. Il a beaucoup insisté sur l’importance de se protéger les oreilles : « deux minutes  d’exposition aux 115 décibels de la tronçonneuse suffisent à détériorer définitivement certaines de nos cellules auditives. »
 
Ensuite à l’aide de schémas et d’accessoires de démonstration il nous a présenté l’opération d’affûtage proprement dite : à partir des indications sur le guide de chaîne, le diamètre de la lime, les accessoires pour respecter les angles d’affûtage. Enfin, il a parlé des différents cas de figure lors de l’abattage (arbre penché, déraciné, diamètre supérieur à la longueur du guide) et les bonnes pratiques d’un abattage directionnel : l’entaille, la charnière, le trait de coupe, et le coin en plastique. Le public a été comblé par cette présentation très pointue et expérimentée. Les échanges se sont ensuite poursuivis autour de la collation. Fanch Dantec a saisi l’occasion pour présenter le livret : « Regards sur Saint-Urbain » qui retrace l’histoire de la commune au fil de différents lieux reliés par des chemins de randonnée.
Le prochain café-jardin est fixé au samedi 25 janvier et aura pour thème : les différents terreaux : composition et utilisation.