mardi 28 mai 2019

Sur les traces des "mauvaises herbes"

 Elles nous envahissent, sortent dès que l'on donne un coup de bêche, étouffent parfois nos cultures... les "mauvaises herbes" sont souvent la bête noire du jardinier. Jean-François Glinec et Alain Guichoux, deux botanistes  émérites, ont servi de guide à notre groupe autour des serres d'Estelle Martinaud à Sait-Urbain, pour nous faire voire ces adventices sous un autre jour.
"Il faut savoir qu'il y a de nombreuses graines dans la terre, commence Jean-François Glinec, et qu'elles peuvent y rester en dormance pendant des dizaines d'années." Du coup, dès que le sol est "perturbé" - par la préparation d'une parcelle potagère par exemple- ces opportunistes pointent le bout de leurs feuilles. "Si on laissait faire la nature, un an plus tard cette parcelle serait remplie de graminées. Et encore plus tard, par des arbres. c'est le retour de la forêt."
Au fur et à mesure de la déambulation, nos deux botanistes présentent les différentes plantes rencontrées. Ici des chardons et des rumex, signes d'un sol riche. Le plantain majeur, lui, trouvera sa place sur des terres tassées, en général des lieux de passage. Le mourron blanc, ou mourron des oiseaux, est un bon signe et marque les terres équilibrées... et même des géraniums sauvages. saviez-vous que le Finistère en compte une dizaine de variétés ?
La balade se termine à Trévarn, près de la brasserie, pour le traditionnel café-gâteaux.
Pour aller plus loin, Jean-François Glinec a présenté un petit dépliant : "50 plantes communes de Bretagne", classées par couleur de fleurs. On peut se le procurer chez Nature et découvertes ou auprès de Jean -Francois Glinec pour la somme de 3 euros.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire