mardi 22 décembre 2020

Programme 2021

Samedi 30 janvier : des idées pour arriver au zéro déchet.


Samedi 27 
février :
de la récolte des graines au semis, comment réussir toutes les étapes.

Samedi 27 mars : la taille des fruitiers.

Samedi 24 avril : les bonnes associations de plantes au potager.


Samedi 30 mai : la vie des abeilles et de la ruche.


Samedi 26 
juin :
l’eau au jardin, de la récupération jusqu’à une bonne utilisation.

Samedi 25 septembre : gérer les surplus de fruits et légumes/échange de recettes.

Samedi 30 octobre : un exemple de permaculture chez Arnaud Madec à Plabennec.

Samedi 27 novembre : la bourse aux plantes.

lundi 26 octobre 2020

A la rencontre des arbres


Malgré le temps incertain -la pluie a attendu la fin de notre balade pour reprendre-, nous étions une trentaine pour cette reprise de nos activités. Une séance organisée avec la bibliothèque Les Mille Feuilles de Saint-Urbain sur le thème des arbres.

Pour nous accompagner dans cette balade-découverte, Pascal Breton, arboriste-élagueur et formateur au centre de Kerliver. 
"Le mieux est d'aller voir les arbres dans leur milieu" lance Pascal Breton qui part d'un pas décidé vers un petit bois. Au passage, quelques commentaires sur des arbres du village, comme ce prunus qui a bien du mal à vivre, le pied entouré de macadam et au porte greffe qui multiplie les rejets. 

Arrêt devant un petit sapin et première explications sur la vie des arbres. "Il faut se rappeler que les arbres poussent tous les ans en hauteur et en largeur. Les résineux, par exemple, avec leur tige verticille vont grandir pendant des années jusqu'à ce que le bourgeon terminal ne pousse presque plus. Ils auront atteint l'âge adulte et pourront encore vivre 200 ans."

Les essences en présence permettent de dater l'âge d'une forêt. Ainsi, lors d'un premier cycle de 300 ans, bouleaux, noisetiers puis châtaigniers jouent les pionniers. Ils ne vont pas vivre très longtemps et vont disparaitre. Commence un deuxième cycle de 300 ans où hêtres, chênes vont se tailler le beau rôle. Enfin, un dernier cycle de 400 ans consacrera principalement le règne des chênes. 


La balade reprend. "Les arbres améliorent constamment leurs conditions de vie, démontre Pascal Breton. Les feuilles qui tombent vont se transformer en humus, qui va nourrir l'arbre mais aussi des  champignons qui vont aider l'arbre à assimiler des éléments nécessaires à sa croissance."

Au passage, Pascal Breton distille des conseils d'élagage. "Il faut trouver le bon angle de coupe pour éviter le pourrissement et surtout procéder par petites coupes." Et pas besoin de mastic de cicatrisation : "un arbre ne cicatrise pas. Si l'angle de coupe est bon, il n'a besoin de rien. Eventuellement d'un peu d'argile." Il s'intéresse aux arbres près des maisons, parle du lierre -"il ne gène pas l'arbre"-, donne des conseils de plantation : les racines nourricières ne doivent pas être mises trop profond et il faut faire attention aux racines étrangleuses lorsque l'arbre ou l'arbuste est resté trop longtemps en pot.

La balade se termine. Retour à la bibliothèque pour le traditionnel café-cidre-gâteaux. L'occasion de découvrir l'exposition sur les arbres qui s'y tient jusqu'au 25 novembre. Vous y trouverez également une large sélection de livres sur le thème des arbres, dont "la Vie secrète des arbres" de l'ingénieur forestier et écrivain allemand Peter Whohlleben.

mardi 20 octobre 2020

Assemblée générale

 Notre assemblée générale s'est tenue vendredi 16 octobre à la salle Ti an Holl de Saint-Urbain en présence de 17 personnes. Nous avons retracé cette année particulière rappelant les quatre séances qui ont pu se tenir avant le confinement, le succès de notre commande groupée, des sorties ornithologiques à la découverte des oiseaux migrateurs, mais aussi le lien que nous avons essayé de mettre en place pendant le confinement avec "l'idée du jour" qui est devenu "l'idée de la semaine" depuis sans oublier, cet été, "l'histoire de la semaine" avec les enquêtes de l'inspecteur Morbic imaginées par Jean-Jacques Masson. Pendant le confinement, nous avons également réussi à échanger des graines récupérées à la grainothèque, ainsi que des plants de tomates et de salade.

Par contre, la sortie à l'île le Batz n'a pas pu se tenir en raison de la Covid19. Nous n'avons pas souhaité la reprogrammer pour l'instant face à l'incertitude de l'issue de la crise sanitaire.

Pour cette nouvelle année, nous allons essayer de reprogrammer les séances qui n'ont pas pu se tenir l'an prochain. "Nous souhaitons également mettre l'accent sur notre grainothèque, remarque le président, Maurice Guellec. C'est important de pouvoir produire ses semences et ce n'est pas très difficile. Nous allons essayer de faire un bilan régulier des graines présentes, si possible avant chaque séance, et l'envoyer à tout notre fichier. Mais il faut aussi penser à déposer des graines." Et pour répondre au souhait de plusieurs participants, nous allons consacrer une séance à la production des graines, leur conservation et leur utilisation (semis).

Le programme définitif sera arrêté fin novembre.

Nous avons également en projet d'éditer un petit livret, peut être sous la forme d'un agenda perpétuel, regroupant les "idées du jour" et "de la semaine.

Enfin, le nouveau conseil d'administration a été élu. Il se compose de Maurice Guellec (président), Catherine Colombéron (secrétaire), Solange le Gall (trésorière), Marie-Pierre Hollécou, Irma Conq, Thérèse le Page, Fanch Dantec et Jean-Pierre Corre.

dimanche 1 mars 2020

Bien accueillir les auxiliaires du jardinier

Une mini exposition et deux intervenants, Jean-Jacques Masson pour les oiseaux et Jean-Marc Rioualen pour les chauves-souris, au menu de notre séance consacrée à l'accueil des auxiliaires du jardinier.
De la coccinelle tueuse acharnée de pucerons aux hirondelles grandes prédatrices d'insectes, en passant par les crapauds ou les hérissons, l'exposition présentait différents animaux qui apportent une aide précieuse en s'attaquant aux nuisibles des plantations et des idées d'abris pour les attirer et surtout les fidéliser. Avec quelques exemples à l'appui, en particulier différents nichoirs.
Après un rappel des grands principes d'un jardin idéal pour les oiseaux (voir notre séance de 2018 ici) Jean-Jacques a présenté des nichoirs pour les oiseaux qui peuvent avoir du mal à trouver un site où installer leur nid. "Les merles, comme d'autres passereaux), nichent dans les haies. Ils vont se débrouiller tout seul. Il faut juste ne plus tailler ses haies entre mars et la fin de l'été pour ne pas les déranger." Ce n'est pas le cas de la mésange qui va chercher une cavité naturelle ou artificielle.
Quelques règles à respecter pour construire son nichoir : utiliser du bois épais "pour résister aux intempéries" et non traité, prévoir une ouverture sur l'avant "pour faciliter le nettoyage", adapter le trou d'entrée au type d'oiseau que l'on souhaite accueillir, l'installer plutôt à mi-ombre orienté sud-est et près de buissons ou d'arbres "pour que les petits puissent se percher rapidement lors de leurs premières sorties."
Il existe des nichoirs tout faits, comme ceux pour les hirondelles présentés par Jean-Jacques. "Je ne sais pas quoi en penser car chez moi, elles ont préférer faire leur nid à côté." Tout en rappelant que les hirondelles sont des espèces de plus en plus menacées : "En France, depuis 20 ans, la population a diminuée en moyenne de 40 % !"
A gauche, nichoir fermé pour hirondelle de fenêtre, à droite,
nichoir ouvert pour hirondelle rustique.
Ce sont des oiseaux protégés et la destruction des nids est interdite. "Pourtant, cela arrive encore fréquemment lors de travaux de rénovation ou par soucis de propreté." Du coup, tout ce qui peut les aider à nicher est le bienvenu. On peut, par exemple, prévoir un bac à boue, "une simple bassine où l'on veillera à ce que la terre reste bien mouillée. Il faut la placer près de l'endroit où elles nichent et que le lieu soit bien dégagé pour faciliter leur circulation."
Nichoir à chouette avec son toit à bascule.
Autres nichoirs particuliers, ceux pour les chouettes, effraies ou hulottes. "Leur prédateur est la martre, qui va entrer dans le nichoir en passant par le toit. Il faut alors prévoir un système de plaque qui va basculer sous le poids de l'animal et le faire tomber."
Enfin, dernier conseil, pourquoi ne pas installer une corbeille à matériaux où les oiseaux passeront s'approvisionner en mousse, brins de laine, poils d'animaux, plumes, lichen pour construire plus facilement leur nid. En plus de leur rendre service, vous pourrez observer qui vient nicher dans votre jardin.
De gauche à droite, un nichoir à chauves-souris, nichoir
"universel", deux nichoirs naturels pour mésanges.
Au dessus, corbeille à matériaux.
Place ensuite aux chauves-souris, véritables insecticides naturels. L'été, chaque nuit, une chauve-souris consomme des centaines d'insectes : mouches, moustiques, papillons nocturnes. "En Bretagne, les chauves-souris représentent un tiers des mammifères, expose Jean-Marc du Groupe mammalogique breton basé à Sizun. Il en existe 22 espèces différentes, les plus communes étant la pipistrelle et la sérotine. En France, toutes sont insectivores et ce sont des espèces protégées."
Pourtant, comme les oiseaux, les chauves-souris sont des animaux menacés, victimes de dérangements de leur habitat (travaux de rénovation, arbres abattus, destruction des haies...) et des pesticides (moins d'insectes à manger). "Il est donc important de faire attention lorsque l'on entreprend des travaux dans sa maison. L'idéal est de leur laisser un accès au grenier, une petite fente suffit." Et attention aux lumières intempestives la nuit ! elles ont horreur de cela.
Exemple de nichoir du commerce.
L'hiver, de novembre à mars, elles entrent en léthargie. Il est alors très important de ne pas les déranger.
Pour faciliter leur installation, différents types de nichoirs existent. Il est facile d'en réaliser en bois non traité. "Il faut surtout laisser le bois brut et pourquoi pas faire de petites rainures pour faciliter leur accrochage." C'est bien aussi de poser une ardoise sur la façade du nichoir : elle va emmagasiner la chaleur le jour pour la restituer la nuit. "Dans les endroits abrités, on peut aussi utiliser des briques plâtrière."

Pour faire de votre jardin un véritable havre de paix pour les oiseaux et les chauves-souris, vous pouvez devenir refuge. Il s'agit d'une démarche purement déclarative où vous vous engagez à respecter une charte de bonne conduite.
Site des refuges LPO https://refuges.lpo.fr/
Site du Groupe mammalogique bretonhttp://gmb.bzh/
Convention refuge chauves-souris http://gmb.bzh/wp-content/uploads/2016/09/ConvRefuge.pdf

dimanche 26 janvier 2020

Faire un bon compost

Les techniques de compostage ont réuni près d'une quarantaine de personnes chez Maurice à Saint-Urbain. La séance a été introduite par Karine Choquer, responsable environnement à la Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas, venu expliquer l'intérêt du compostage dans le cadre de la réduction de nos déchets. Elle a rappelé qu'il est possible d'acheter un composteur avec son seau à compost auprès de ses services (pour 20 ou 25 €), que des expériences de composteurs collectifs se multiplient dans des écoles. "Et à partir du printemps, nous allons proposer la mise à disposition de broyeurs à végétaux sur les aires de déchets verts."
Puis Maurice est entré dans le vif du sujet, montrant comment passer "de la cuisine au composteur". Il détaille alors sa poubelle : marc de café dans son filtre, papier absorbant, pamplemousse, coquilles d’œufs, épluchures, os, vieux pain... "Pour les plus gros morceaux comme ces peaux d'ananas, le mieux est de les découper." Tout cela constitue la matière humide.
Pour un bon compost, il faut alors ajouter de la matière sèche : fougère, feuilles, paille, broyat, journaux... "On peut également mettre de la tonte de pelouse, un peu sèche.". Et la cendre ? Un saupoudrage suffit car, reprend Maurice, "c'est comme le sel dans la soupe !" Les proportions de la recette : un tiers de matière sèche pour 2 tiers de matière humide.
Reste maintenant à brasser régulièrement les déchets afin d'apporter de l'oxygène. Et pour activer le processus de décomposition, il est possible d'ajouter de l'urine, de la consoude ou de l'ortie. Derniers conseils, placer son composteur à l'ombre et ne pas oublier de le couvrir pour le protéger de pluie excessive.
De nombreux organismes sont présents dans les déchets en
cours de décomposition. Les plus visibles sont les vers rouges.
 Mais il existe également de nombreuses bactéries, des
champignons, des collemboles... 
Il existe également d'autres méthodes de compostage des déchets, comme le compostage de surface. "Les déchets sont simplement répandus sur le sol, comme un paillis." Autre technique, la méthode Berkeley. "Je l'ai testé l'an dernier, reprend Maurice, et elle fonctionne très bien. Cela permet d'obtenir un bon compost en 20 jours mais demande un peu de travail." Le mode d'emploi : réaliser une lasagne en alternant couches sèches et humides avec un peu de fumier décomposé au milieu, sur un tas d'environ 1 m3. Arroser abondamment et couvrir. Après 4 jours, remuer le tas tous les deux jours.

mercredi 15 janvier 2020

Du bon usage des tronçonneuses

Une nouvelle fois, Robert Dantec, ancien conseiller à la prévention des accidents de travail à la MSA est venu à la rencontre du café-jardin pour sensibiliser au bon usage des tronçonneuses.
D'abord les règles vitales à respecter lorsqu'on utilise une tronçonneuse et les moyens de protection : casque antibruit, gants, pantalon molletonné, chaussures de sécurité) ont été passés en revue.
Ensuite, place à l’opération d’affûtage : à partir des indications sur le guide de chaîne, le diamètre de la lime, les accessoires pour respecter les angles d’affûtage. Enfin, il a parlé des différents cas de figure lors de l’abattage (arbre penché, déraciné, diamètre supérieur à la longueur du guide) et les bonnes pratiques d’un abattage directionnel : l’entaille, la charnière, le trait de coupe et le coin.