Créée en octobre 2012, l'association Café Jardin de Saint-Urbain a pour but, dans le respect de l'environnement, de permettre l'échange de pratiques de jardinage au naturel, de favoriser l'échange de plants et de toutes les techniques ayant trait aux végétaux et à leur utilisation. L'association est ouverte aux habitants de Saint-Urbain et des communes alentours.
mardi 27 novembre 2018
Bourse aux plantes
Beaucoup de passage samedi pour notre Bourse aux plantes, à la salle Ty Kreis Ker de Saint-Urbain. Comme chaque année maintenant, chacun a pu trouver son bonheur entre les boutures, bulbes divers, plantes aromatiques, graines...
Cette année, Denis Jaffré était présent pour nous présenter son bac de capture à frelons asiatiques. A noter que les grilles (à adapter sur le contenant de votre choix) font parties de la commande groupée de cette année.
Nous avions également un stand de la maison de la Bio pour présenter le jardinage au naturel et surtout rappeler l'interdiction de l'utilisation et de la détention des produits phytosanitaires à partir du 1er janvier 2019.
jeudi 22 novembre 2018
Programme 2019
Samedi 26 janvier : entretenir son jardin au naturel (désherber,
enrichir, traiter) avec Charly Rio de la Maison de la Bio, et collecte de
produits phytosanitaires, à la salle Ty Kreis Ker de Saint-Urbain.
Samedi 23 février : démarrer un potager en carrés : la
préparation, les légumes faciles, les bonnes associations…
Samedi 30 mars : bien conduire une vigne avec la visite de
la vigne de Loperhet.
Samedi 27 avril : La biodynamie, qu’est-ce que c’est ?
Comment l’adapter à nos jardins.
Samedi 25 mai : tout savoir sur les adventices : les
reconnaitre, s’en débarrasser ou les utiliser…
Samedi 29 juin : l’eau au jardin, de la récupération jusqu’à une
bonne utilisation.
Samedi 28 septembre : cultiver un parterre d’aromatiques et comment
bien les conserver.
Samedi 26 octobre : entretenir son matériel à moteur. Atelier
pratique.
Samedi 30 novembre : bourse aux plantes.
mardi 6 novembre 2018
Comment aménager un talus
Une vingtaine de personnes avait bravé le froid et la pluie ce dernier samedi d'octobre pour en savoir plus sur l'aménagement des talus. C'est Laurent Ranou, jardinier du Parc d'Armorique, qui était à la manœuvre chez Maurice. Après un rappel historique sur l'apparition des talus et leurs tracés, Laurent a expliqué le concept le zones riches et pauvres qu'il faut répartir dans son jardin. "Typiquement, le potager doit être une zone enrichie. Mais pas le verger. Il faut que l'arbre souffre un peu pour donner de nombreux fruits."
Et pour appauvrir, rien de plus simple : "il faut faucher au moment de la floraison et surtout ne pas laisser les herbes sur place se décomposer. Et pareil à l'automne, il faut enlever les feuilles mortes." Des arbres fruitiers peuvent ainsi tout à fait pousser sur le dessus du talus. Ce peu être également le cas d'arbres d'ornement ou d'arbustes.
Démonstration en extérieur où Maurice a remplacé une haie de conifères par un talus, aujourd'hui recouvert d'herbe. L'occasion pour Laurent de rappeler quelques règles de plantation. "Il n'est pas utile de faire une grand trou de plantation, pour ne pas bouleverser la vie du sol. Pas la peine non plus d'enrichir le fond du trou : il faut nourrir les racines par le dessus."
Sachant qu'en Bretagne le sol manque généralement de carbone et comporte trop d'azote, il est conseillé de ne pas pailler avec de l'herbe mais plutôt de la paille. Si vous plantez au milieu d'une bâche, pensez à donner un coup de talon et mettez une pierre pour aider l'eau à s'infiltrer.
Et pour appauvrir, rien de plus simple : "il faut faucher au moment de la floraison et surtout ne pas laisser les herbes sur place se décomposer. Et pareil à l'automne, il faut enlever les feuilles mortes." Des arbres fruitiers peuvent ainsi tout à fait pousser sur le dessus du talus. Ce peu être également le cas d'arbres d'ornement ou d'arbustes.
Démonstration en extérieur où Maurice a remplacé une haie de conifères par un talus, aujourd'hui recouvert d'herbe. L'occasion pour Laurent de rappeler quelques règles de plantation. "Il n'est pas utile de faire une grand trou de plantation, pour ne pas bouleverser la vie du sol. Pas la peine non plus d'enrichir le fond du trou : il faut nourrir les racines par le dessus."
Sachant qu'en Bretagne le sol manque généralement de carbone et comporte trop d'azote, il est conseillé de ne pas pailler avec de l'herbe mais plutôt de la paille. Si vous plantez au milieu d'une bâche, pensez à donner un coup de talon et mettez une pierre pour aider l'eau à s'infiltrer.
mercredi 31 octobre 2018
Assemblée générale : une grainothèque en projet
L'Assemblée générale de l'association s'est tenue jeudi 25 octobre à la salle Ti an Holl de Saint-Urbain. L'occasion de revenir sur le riche programme de l'année passée et de souligner le succés rencontré par notre stand sur l'opération "Jardiner c'est naturel" au manoir de Kerliver à Hanvec.
Pour 2019, l’association continuera ses séances sur un rythme mensuel, le dernier samedi du mois sauf exception, avec une interruption en juillet et en août et la cotisation reste fixée à 5 € par an. Parmi les thèmes qui seront abordés, la conduite d'une vigne, le désherbage au naturel, l'entretien du matériel à moteur ou comment commencer un carré potager.
Pour 2019, l’association continuera ses séances sur un rythme mensuel, le dernier samedi du mois sauf exception, avec une interruption en juillet et en août et la cotisation reste fixée à 5 € par an. Parmi les thèmes qui seront abordés, la conduite d'une vigne, le désherbage au naturel, l'entretien du matériel à moteur ou comment commencer un carré potager.
Il a également été décidé de reconduire une commande groupée, avec comme l'an dernier du terreau et d'autres produits (film noir, voile anti-insectes, engrais verts). Nous allons également reprendre contact avec Denis Jaffré pour proposer des pièges à frelons asiatiques.
Enfin, nous avons présenté le projet de grainothèque que nous souhaitons mettre en place au printemps, en lien avec la bibliothèque de Saint-Urbain et sans doute l'école. Il est envisagé de mettre à disposition des sachets et un mode d'emploi (des conseils pour récolter et proposer de bonnes graines). Le lancement de cette grainothèque pourrait faire l'objet d'une soirée spéciale à la bibliothèque et d'une exposition.
Enfin, nous avons présenté le projet de grainothèque que nous souhaitons mettre en place au printemps, en lien avec la bibliothèque de Saint-Urbain et sans doute l'école. Il est envisagé de mettre à disposition des sachets et un mode d'emploi (des conseils pour récolter et proposer de bonnes graines). Le lancement de cette grainothèque pourrait faire l'objet d'une soirée spéciale à la bibliothèque et d'une exposition.
mardi 25 septembre 2018
Comment produire ses graines
Les graines, tout savoir pour les récolter et les conserver : tel était le thème de notre dernière séance qui se tenait chez Jean-Pierre à Saint-Urbain. Aujourd'hui, de moins en moins de jardiniers produisent leurs graines, achetant des sachets ou même des plants. "Pourtant, produire ses graines n'est pas compliqué, expose Jean-Pierre. Et cela présente pleins d'intérêts."
Pour bien comprendre l'intérêt de la chose, Maurice et Jean-Pierre nous exposent le circuit des graines vendues dans le commerce, les hybrides F1 (croisement de deux variétés d'une même espèce où seule la première génération dite F1 aura les caractéristiques annoncées sur le paquet)... "Produire ses graines permet aussi de mieux adapter les plantes à leur milieu", poursuit Maurice en prenant l'exemple de Pascal Poot qui arrive à produire des légumes sans irrigation dans l'Hérault (voir ici).
L'exposé se poursuit avec les différentes catégories de légumes, les différents types de fleurs et donc différents types de graines. Reste maintenant à passer à la pratique. "Il faut choisir le plus beau plant que l'on va laisser monter en graines, reprend Jean-Pierre. La récolte se fait lorsque le fruit est bien mûr ou que la fleur soit bien fanée et sèche." Chacun peu ensuite découvrir des inflorescences de salade, poireau
x, radis... Sans oublier les démonstrations pour extraire les graines.
Vient ensuite le temps de la conservation. "Les graines doivent être bien sèches. Il faut alors les conserver au sec et dans le noir... et ne pas oublier de bien les étiqueter !" Jean-Pierre en profite pour rappeler que toutes les graines ne se conservent pas le même nombre d'années (voir ici) et qu'elles ne germent pas toutes à la même température (voir ici).
Pour finir par un petit tour dans le jardin, voir la serre aux tomates et les différents rangs de légumes dont certains avec des plants montés en graine.
La séance a également été l'occasion de parler du projet de grainothèque qui pourrait être installée dans la bibliothèque de Saint-Urbain. Nous le présenterons plus en détails lors de notre assemblée générale le jeudi 25 octobre.
dimanche 1 juillet 2018
Dans les jardins du manoir de Kervern Treanna
Pour sa dernière séance avant l’été, l’équipe de Café Jardin
avait donné rendez-vous au manoir de Kervern-Treanna à Dirinon. Et malgré la
concurrence du football, une trentaine de personne s’est retrouvé sur les bords
de la rivière de Daoulas pour visiter le parc de 4 hectares aménagé sur d’anciennes
carrières d’argile.
Pour commencer, notre
hôte, Christian Cornec, l'ancien médecin et maire de Loperhet, brosse l’histoire des lieux. A commencer, en 515, par l’arrivée
de santez Petronel (sainte Pétronille) qui venant d’Irlande s’installe dans ce méandre de
la rivière. Puis, après le passage des Vikings, l’histoire du manoir se confond avec celle des Kervern et des Treanna.
La famille disparaitra à la révolution et le manoir deviendra une ferme jusqu’en
1953. A cette date, il est vendu au propriétaire de la briqueterie de Landerneau…
surtout intéressé par les terres riches en argile. Le manoir est laissé à l’abandon
et le lieu devient une immense carrière à ciel ouvert.
En 1970, c’est à un ingénieur
belge que la bâtisse a dû sa renaissance. Puis, la propriété est rachetée par
un allemand, créateur des magasins C et A, qui se consacre aux extérieurs et,
après la tempête de 1987, transforme la carrière en jardin zen.d’arbres. »
Là, après le déblayage des souches, une bordure d’hortensias commence à voir le jour. Au fil des allées, azalées, rhododendrons, hortensias déploient leurs feuillages. Ici, bambous, fougères participent au côté zen des lieux. Sans oublier un petit coucou aux chèvres, invitées à participer à l’entretien : « elles n’ont pas leur pareil pour maîtriser le lierre et les ronces. »
Pour en savoir plus sur sainte Pétronille, le site de l'association Mignoned santez peronel.
mardi 29 mai 2018
Des traitements au naturel
"Zéro phyto" : après les espaces publics, au 1er janvier 2019, l'achat, la détention et l'utilisation de pesticides seront interdits pour les particuliers. Mais alors que faire pour sauver nos salades des limaces, combattre les pucerons ou aider nos légumes à mieux pousser ? Voilà planté le décor de la dernière réunion de Café Jardin qui a regroupé une trentaine de personnes chez Jean Petitbon à Daoulas. Pour nous aider, Charly Rio, de la Maison de la Bio à Daoulas, est venu prodiguer ses conseils et partager ses astuces.
Premier ennemi à combattre : les limaces. Il y a ceux qui sortent à la nuit tombée pour les ramasser, ceux qui utilisent des antilimaces bio -"attention à ne pas en abuser car il agit également sur le ver de terre", précise Charly- ou ceux qui grattent le sol pour faire remonter les œufs à la surface et les laisser sécher au soleil. Mais il y a également le piège à bière, à ne pas enterrer complètement pour éviter que des insectes utiles se noient dedans ou la fabrication de barrières protectrices pour les jeunes plants.
"Et pour ceux qui aiment les hostas, un simple fil de cuivre autour du pot suffira à faire fuir les limaces."
Place aux pucerons. "On peut se faire aider des perce-oreilles, explique Charly. Un peu de paille ou d'herbes sèches dans un pot de fleur que l'on retourne et que l'on place au sol, là où sévissent des perce-oreilles. Ils sont faciles à trouver car ils ont la manie de couper les boutons de fleurs comme les roses ou les dalhias pendant la nuit. Il suffit ensuite de suspendre le pot dans les arbres infectés par les pucerons." Attention également aux sols trop riches qui vont participer à la venue des pucerons sur vos haricots ! Et pour repousser les fourmis qui voudraient installer un élevage sur vos plantations, de la lavande (des fleurs ou quelques gouttes d'huile essentielle) far l'affaire.
Autre traitement possible, une pulvérisation à base de savon noir (3 cuillerées à soupe pour 1 litre d'eau). Et en pulvérisant savon noir et huile de colza (2 cuillerées à soupe de savon et autant d'huile pour 1 litre d'eau), vous traiterez également contre les cochenilles.
Et pour aider les plantes à mieux pousser ? Pensez aux purins ! "Nos favoris sont l'ortie, la consoude et la prêle, présente Charly. Et il faut rajouter un quatrième, la fougère. L'ortie, riche en azote, et la consoude, riche en potasse, vont favoriser la pousse et la floraison. La prêle, riche en silice, va stimuler les défenses immunitaires de la plante, réparer ses blessures. La fougère, elle, intervient comme insecticide. Elle fait des merveilles sur les taupins !"
Reste que la solution la plus durable pour lutter contre les indésirables, c'est "aménager son jardin pour favoriser la bio diversité", reprend Charly. "Attirer les oiseaux, les hérissons, les crapauds, les carabes... en leur offrant gîte et couvert, voilà vers quoi doit tendre le jardinier au naturel."
Et pour en savoir plus, deux document en cliquant ci-dessous :
- La recette du purin
- les "4 Mousquetaires"
Premier ennemi à combattre : les limaces. Il y a ceux qui sortent à la nuit tombée pour les ramasser, ceux qui utilisent des antilimaces bio -"attention à ne pas en abuser car il agit également sur le ver de terre", précise Charly- ou ceux qui grattent le sol pour faire remonter les œufs à la surface et les laisser sécher au soleil. Mais il y a également le piège à bière, à ne pas enterrer complètement pour éviter que des insectes utiles se noient dedans ou la fabrication de barrières protectrices pour les jeunes plants.
"Et pour ceux qui aiment les hostas, un simple fil de cuivre autour du pot suffira à faire fuir les limaces."
Place aux pucerons. "On peut se faire aider des perce-oreilles, explique Charly. Un peu de paille ou d'herbes sèches dans un pot de fleur que l'on retourne et que l'on place au sol, là où sévissent des perce-oreilles. Ils sont faciles à trouver car ils ont la manie de couper les boutons de fleurs comme les roses ou les dalhias pendant la nuit. Il suffit ensuite de suspendre le pot dans les arbres infectés par les pucerons." Attention également aux sols trop riches qui vont participer à la venue des pucerons sur vos haricots ! Et pour repousser les fourmis qui voudraient installer un élevage sur vos plantations, de la lavande (des fleurs ou quelques gouttes d'huile essentielle) far l'affaire.
Autre traitement possible, une pulvérisation à base de savon noir (3 cuillerées à soupe pour 1 litre d'eau). Et en pulvérisant savon noir et huile de colza (2 cuillerées à soupe de savon et autant d'huile pour 1 litre d'eau), vous traiterez également contre les cochenilles.
Et pour aider les plantes à mieux pousser ? Pensez aux purins ! "Nos
Reste que la solution la plus durable pour lutter contre les indésirables, c'est "aménager son jardin pour favoriser la bio diversité", reprend Charly. "Attirer les oiseaux, les hérissons, les crapauds, les carabes... en leur offrant gîte et couvert, voilà vers quoi doit tendre le jardinier au naturel."
Et pour en savoir plus, deux document en cliquant ci-dessous :
- La recette du purin
- les "4 Mousquetaires"
vendredi 4 mai 2018
Visite de la ferme aux insectes
Nous étions 20 personnes à nous déplacer à la ferme aux
insectes sur le site de Savéol à Guipavas. Bien à l'abri et au chaud dans les locaux chauffés à 20°c au
minimum, afin de garantir la survie des insectes, Mme Annaelle le Gall nous a fait découvrir la ferme expérimentale
qui produit l'ensemble des besoins en insectes anti-ravageurs pour les producteurs
de Savéol.
Savéol a ciblé 3 ravageurs importants pour leurs
cultures :
L'aleurode (la mouche blanche), l'acarien (araignée jaune) et
la chenille (larve d'un papillon de nuit)
Pour combattre ces 3 ravageurs, 3 insectes sont élevés ici:
L'encarcia (petite guêpe parasite qui pond dans la larve de
l'aleurode)
L'éretmocérus (petite guêpe pararasite dont la larve se
développe dans la larve de l'aleurode)
Le macrolophus (polyphage;nette préférence pour l'aleurode)
La ferme aux insectes a pour mission de produire
suffisamment d'insectes aux producteurs pour combattre les prédateurs de leur
culture et éviter ainsi l'utilisation de pesticide.
Ces insectes, nous ne pouvons pas les utiliser dans nos
petites serres ou tunnels non chauffés.
La température de 20°c minimum n'est pas garantie et la
survie des insectes est donc mise à mal.
Un autre animal ami des cultures est le bourdon terrestre,
également élevé dans la ferme aux insectes.
Ce bourdon a pour mission la pollinisation des plants dans
les serres de production(246ha).
dimanche 25 mars 2018
Savoir utiliser l'osier vivant
De la simple décoration en pot jusqu'aux constructions de cabanes, l'osier vivant se prête à de multiples réalisations. Les participants à la dernière séance de Café Jardin, chez Catherine Colombéron et Michel Buratto, au Moulin de Beuzidou à Saint-Urbain, ont pu le constater.
Pour commencer, Catherine à présenté sa plantation d'osier, réalisée il y a cinq ans. "Pour bien pousser, l'osier, qui est un saule et compte de nombreuses variétés, a besoin d'une terre fraîche et de soleil." Dans une terre bien préparée, de décembre à mars, il suffit de planter des tronçons de tiges d'osier espacées d'environ 20 cm. Et bien arroser, une à deux fois par semaine, voire plus en cas de période chaude. Puis, tous les ans à l'automne, couper au ras de la tige mère les rejets qui se sont formés. "Au bout de deux à trois ans, ces rameaux commenceront à être assez longs pour être travaillés."
Direction une autre partie du jardin pour découvrir quelques exemples de réalisations. A commencer par une cabane en forme d'igloo. "Il existe plusieurs techniques pour les cabanes, reprend Catherine. Là, avec de longues tiges qui s'entrecroisent au milieu, j'ai bâti la structure en rond. Reste maintenant à garnir avec des tiges qui vont s'entrecroiser de façon aléatoire."
Les cabanes peuvent également prendre la forme de tipi avec cette fois une structure à base de tiges de bambous par exemple pour solidifier le tout. Autre possibilité, pour des cabanes arrondies, le tressage.Une technique également utilisée pour la création de haies.
Joignant le geste à la parole, Catherine présente un modèle de tressage réalisé en jardinière. "Il est conseillé d'encadrer la haie avec des poteaux de maintien. Puis, on commence à planter des brins d'osier par deux, inclinés dans un sens et espacés d'environ 20 cm. Ensuite, on installe une seconde rangée mais cette fois inclinée dans l'autre sens." Commence alors le tressage et la réalisation de losanges.
Autres exemples de réalisations, plutôt destinées à rester en pots : des tressages en forme de cœur ou de colonne.
"Ce qui est bien avec l'osier, c'est qu'il reprend vraiment facilement et que sa souplesse peut laisser place à l'imagination."
Ne reste plus maintenant qu'à attendre que cela pousse.
Pour commencer, Catherine à présenté sa plantation d'osier, réalisée il y a cinq ans. "Pour bien pousser, l'osier, qui est un saule et compte de nombreuses variétés, a besoin d'une terre fraîche et de soleil." Dans une terre bien préparée, de décembre à mars, il suffit de planter des tronçons de tiges d'osier espacées d'environ 20 cm. Et bien arroser, une à deux fois par semaine, voire plus en cas de période chaude. Puis, tous les ans à l'automne, couper au ras de la tige mère les rejets qui se sont formés. "Au bout de deux à trois ans, ces rameaux commenceront à être assez longs pour être travaillés."
Direction une autre partie du jardin pour découvrir quelques exemples de réalisations. A commencer par une cabane en forme d'igloo. "Il existe plusieurs techniques pour les cabanes, reprend Catherine. Là, avec de longues tiges qui s'entrecroisent au milieu, j'ai bâti la structure en rond. Reste maintenant à garnir avec des tiges qui vont s'entrecroiser de façon aléatoire."
Les cabanes peuvent également prendre la forme de tipi avec cette fois une structure à base de tiges de bambous par exemple pour solidifier le tout. Autre possibilité, pour des cabanes arrondies, le tressage.Une technique également utilisée pour la création de haies.
Joignant le geste à la parole, Catherine présente un modèle de tressage réalisé en jardinière. "Il est conseillé d'encadrer la haie avec des poteaux de maintien. Puis, on commence à planter des brins d'osier par deux, inclinés dans un sens et espacés d'environ 20 cm. Ensuite, on installe une seconde rangée mais cette fois inclinée dans l'autre sens." Commence alors le tressage et la réalisation de losanges.
Autres exemples de réalisations, plutôt destinées à rester en pots : des tressages en forme de cœur ou de colonne.
"Ce qui est bien avec l'osier, c'est qu'il reprend vraiment facilement et que sa souplesse peut laisser place à l'imagination."
Ne reste plus maintenant qu'à attendre que cela pousse.
Inscription à :
Articles (Atom)