Pour sa dernière séance avant l’été, l’équipe de Café Jardin
avait donné rendez-vous au manoir de Kervern-Treanna à Dirinon. Et malgré la
concurrence du football, une trentaine de personne s’est retrouvé sur les bords
de la rivière de Daoulas pour visiter le parc de 4 hectares aménagé sur d’anciennes
carrières d’argile.
Pour commencer, notre
hôte, Christian Cornec, l'ancien médecin et maire de Loperhet, brosse l’histoire des lieux. A commencer, en 515, par l’arrivée
de santez Petronel (sainte Pétronille) qui venant d’Irlande s’installe dans ce méandre de
la rivière. Puis, après le passage des Vikings, l’histoire du manoir se confond avec celle des Kervern et des Treanna.
La famille disparaitra à la révolution et le manoir deviendra une ferme jusqu’en
1953. A cette date, il est vendu au propriétaire de la briqueterie de Landerneau…
surtout intéressé par les terres riches en argile. Le manoir est laissé à l’abandon
et le lieu devient une immense carrière à ciel ouvert.
En 1970, c’est à un ingénieur
belge que la bâtisse a dû sa renaissance. Puis, la propriété est rachetée par
un allemand, créateur des magasins C et A, qui se consacre aux extérieurs et,
après la tempête de 1987, transforme la carrière en jardin zen.d’arbres. »
Là, après le déblayage des souches, une bordure d’hortensias commence à voir le jour. Au fil des allées, azalées, rhododendrons, hortensias déploient leurs feuillages. Ici, bambous, fougères participent au côté zen des lieux. Sans oublier un petit coucou aux chèvres, invitées à participer à l’entretien : « elles n’ont pas leur pareil pour maîtriser le lierre et les ronces. »
Pour en savoir plus sur sainte Pétronille, le site de l'association Mignoned santez peronel.
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