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Charly et Mathieu de l'association "ça me botte" d'Irvillac encadrent Maurice |
Pour cette séance spécial compost et paillis, nous étions accueillis au jardin partagé de l'association "ça me botte" d'Irvillac. Un jardin qui a maintenant près de deux ans d'existence, "installé sur une prairie qui était fauchée une fois par an", précise Charly. Aujourd'hui, sur les 25 parcelles, la moitié environ sont occupées avec des techniques de jardinage diverses.
Maurice Guellec, le président de Café Jardin, était venu avec sa poubelle de cuisine pour parler compost. "Dans la nature, rien ne se perd, tout se transforme. C'est le principe du compost," explique t'il. Et de rappeler l'intérêt d'une telle pratique, puisque les matières compostables composent 30% de nos ordures ménagères.
Régle de base : équilibrer matière verte (déchets végétaux frais) et matière brune (feuilles sèches, paille, carton...) sur la base de 2/3 verte et 1/3 brune. Il est possible d'ajouter consoude, orties (tel quel ou en purin) ou urine (1 litre pour 10 litres d'eau) pour servir d'activateur.
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Il ne faut pas hésiter à mettre des agrumes et il vaut mieux couper les gros morceaux. |
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Quelques exemples de matière sèche. "Le mieux, c'est ce que l'on trouve près de chez soi." |
Arroser un peu si besoin et dans 6 à 12 mois vous aurez un super compost.
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Compost en cours de murissement. |
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Là où il y avait du paillis, l'herbe a beaucoup moins repoussé. |
Nous sommes ensuite allés voir une parcelle où, en décembre, nous avions disposé différents paillis (feuilles, paille, fougère, carton) sur le sol juste tondu. Cinq mois plus tard, l'herbe a très peu repoussé à l'endroit paillé, la terre est restée humide et commence à être friable. Quelques uns des avantages du paillis.