Samedi, c'est dans le jardin de Jean-Paul Dantec à Saint-Urbain qu'une trentaine de personnes se sont retrouvées pour apprendre à greffer leurs pieds de tomates. Si la technique est connue depuis le Moyen-Age, elle n'a été remise au goût du jour qu'il y a une dizaine d'années. L'intérêt est simple : combattre les maladies provenant du sol et obtenir un pied de tomates plus vigoureux dont donnant une meilleure production. Pour cela, il est possible d'utiliser n'importe quel porte greffe du moment qu'il soit de la même famille que les tomates, les solanacées : tomates, poivrons, aubergines, pommes de terre, tabac...
Samedi, c'est sur des plants de pomme de terre que les démonstrations de greffage ont eu lieu. "Il faut faire attention en préparant ses semis que le porte-greffe et le plant de tomates soient prêts en même temps, explique Jean-Paul Dantec. Dans notre cas, il faudra prévoir le semis de tomates environ 3 semaines plus tôt que celui de pommes de terre." Pomme de terre sur laquelle l'on aura prélevé un seul "œil" avec une petite boule de chair afin de n'obtenir qu'une seule tige.
Puis, les participants ont pu découvrir la facilité de l'opération via le greffage en tournevis et celui de tête.
"Le greffon est pris au bout d'environ trois semaines. Pendant toute cette période, il faut maintenir de l'humidité. Puis pour le greffage en tournevis, on peut alors couper la tige de pomme de terre au dessus du point de greffe."
Retrouvez la technique de la greffe en tournevis en vidéo :
Et pour en savoir plus, consultez la documentation préparée par Jean Petitbon : http://goo.gl/RAuX26